Carrelage de sol intérieur

Le carrelage de type grès ceram est par nature peu poreux (< 0,02%), ce qui induit le mode de pose suivant:

• Réalisation d’une chape au sable de Rhym tirée et règlée horizontalement.
• Pose du carrelage au moyen d’un mortier colle flex composé de liants supplémentaires destinés à favoriser l’effet de liaison et de transfert du carrelage avec le support de chape.
• Rejointoyage des joints, le produit est mélangé à l’eau et étalé sur le support carrelé à la spatule.
• En fonction de la largeur du joint entre carrelage à réaliser, un produit spécifique à la norme est requis pour éviter la fissuration du joint.

Ce principe de pose très en vogue est aussi connu sous le nom de « pose marbrière » et concerne exclusivement le carrelage de type rectifié, c’est-à-dire à bords vifs.

Pour ce type de pose, nous devons tenir compte de trois facteurs liés à la largeur du joint:

• La tolérance dimensionnelle du carrelage.
• Le coefficient de dilatation propre du carrelage.
• La dilatation de la chape.

Généralement, la largeur du joint sera de l’ordre de 2 à 4 mm maximum. On peut accentuer son effet de largeur si le carrelage présente un léger biseau sur la tranche visible supérieure (généralement 1mm).

Un carrelage de sol intérieur grand format type 60x60cm ou 80x80cm a pour principal avantage de donner du volume et de la perspective à la pièce.

Pour la pose d’un carrelage grand format, nous portons notre attention sur:

• La qualité de fabrication et la planéité du carrelage.
• Une épaisseur minimale de 15mm qui limite la déformation du carrelage lors de sa fabrication.
• Un double encollage appliqué au peigne à colle sur la chape mais aussi au dos du carrelage (à prévoir pour les très grands formats avec un éventuel surcoût).

Le chauffage de sol permet une économie de consommation en énergie jusqu’à 25% et favorise une température de confort homogène.

Pour une bonne mise en œuvre sur ce type de système, il faut tenir compte des variations de température qui entraînent une dilatation du complexe de chape et du carrelage. Deux modes de conception de sol chauffant sont à distinguer:

1. Le système conventionnel avec une masse de chape relativement importante qui présente l’inconvénient d’un apport d’énergie dans un premier temps, suivi d’une accumulation d’où la lenteur de réaction d’un chauffage conventionnel par le sol aux variations de température. Cette technique exige l’interposition d’un treillis ou fibres synthétiques et l’incorporation d’un additif au mélange de chape dans le but de contrer la fissuration
2. Le système thermo-céramic à faible inertie qui peut fonctionner de manière économique avec des températures de départ chaudière très basses. La masse comparativement faible de la chape et le positionnement des tubes de chauffage près de la surface permettent une réaction rapide lors de variations de température et donc une faible inertie thermique et rapidité de mise en chauffe.

Les expériences du passé ont montré à quel point il était difficile pour une telle structure de trouver un compromis satisfaisant entre les exigences de construction, les contraintes physiques et les impératifs thermiques. Ainsi le système conventionnel avec une masse de chape importante avec surfaces carrelées en céramique présentent fréquemment des déformations et des fissurations. Ceci est dû, entre autre, aux différences de coefficients de dilatation thermique entre la chape et la céramique.

C’est pourquoi nous recommandons la deuxième technique, le système BEKOTEC THERM SCHLUETER qui permet notamment de réduire l’importance des joints de fractionnement, une mise en chauffe plus rapide et une régulation de la température programmable séparément pour chaque pièce de la maison.